Echos de Presses/ Univ Oran2 Mohamed BEN AHMED :Echo de presse 2020:
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Echo de presse 2019 :
Journal le quotidien d'Oran du 23-09-2019![]() De nouveaux projets et une nouvelle organisation des examens: Des mesures pour éviter la fraude au concours de doctorat à l'université Oran 2
par Mokhtaria Bensaâd ![]() Pour éviter toute tentative de fraude au concours de doctorat et aussi les protestations des étudiants déjà vécues l'année dernière, l'université d'Oran 2 a opté pour l'unification des procédures d'organisation et la préparation de chaque étape de ce concours séparément en partant de l'élaboration des questions de cette épreuve à la surveillance, la correction et la codification. Une nouvelle mesure règlementaire appliquée par Oran 1 en premier et qu'Oran 2 a voulu aussi expérimenter pour éviter les problèmes pouvant contrarier le bon déroulement de ce concours, a expliqué le recteur de l'université Oran 2, Abdelkader Abdellilah, lors d'une conférence de presse tenue mercredi. Pour cette année, 69 postes de doctorat ont été ouverts seulement au niveau des trois facultés sur les 135 disponibles précédemment. Cette régression est justifiée par le manque d'encadrement adéquat et d'infrastructures universitaires pour assurer un enseignement de qualité.
Concernant les inscriptions au master, le même responsable a indiqué que la nouveauté cette année a été de bloquer les inscriptions via la plateforme numérique pour les nouveaux diplômés qui doivent présenter un dossier papier au niveau de l'administration. La plateforme n'est accessible d'ici fin septembre qu'aux universitaires ayant d'anciens diplômés ou des licences classiques. Une nouvelle procédure qui semble bien marcher pour le moment et qui a mis fin à l'anarchie qui a régné l'année dernière avec un mouvement de protestation généralisé à cause des erreurs commises pour la validation des dossiers. Une anarchie qui a eu ses conséquences du fait que tous les inscrits ont été acceptés sans exception. Résultat, nous a confié le recteur, l'université a enregistré 80% de déperdition. La majorité des étudiants ont abandonné ce projet au cours de l'année étant donné que le but recherché était l'obtention d'attestation d'inscription pour régler la situation envers le service national ou prétendre à un emploi. Sur ce point, Mme H.Belkhir, vice-recteur des relations extérieures, a attiré l'attention sur la réglementation de la fonction publique qui exige pour le recrutement un bac+4 ou bac+5 et de ce fait les étudiants sont contraints de s'inscrire au master pour avoir cette motion de bac+4. Les inscriptions au master sont devenues pour la majorité un pont pour l'obtention de ce document qui leur ouvre les portes d'une carrière professionnelle. «L'enjeu est là», dira-t-elle, «ou on reconnaît cette licence avec ses années, ou on donne à ces diplômés la possibilité d'accéder à la vie professionnelle». Pour sa part, Mme Mehdia Mekkakia, vice-recteur de la graduation, a enchaîné sur les nouveaux masters professionnalisants en cours d'habilitation par le ministère de l'Enseignement supérieur dont le master en gestion des déchets et de la pollution, le master en engineering durable de l'environnement et le master en gestion des ressources humaines au niveau de la faculté de droit et des sciences politiques. Pour Mme Mekkakia, « il y a une saturation des masters académiques, c'est la raison pour laquelle l'offre des formations soit professionnalisante. Jusqu'à présent, 5% des masters seulement sont professionnalisants ». Universités-entreprises, des ponts de coopération L'université d'Oran 2 veut également créer ce pont facilitant la coopération entre l'entreprise et l'université et c'est dans ce cadre qu'un projet est en cours de préparation avec une filiale de Sonatrach, a expliqué Mme Belkhir avec l'ex-CPE pour assurer une formation diplômante. Cette expérience a déjà été menée, il y a deux ans, avec l'entreprise Hyproc pour une formation non diplômante. «C'est un plus pour l'université et l'entreprise», dira le même vice-recteur, «il s'agit d'un montage de projet du fait que l'entreprise a sa vision en matière d'enseignement et l'université a aussi une vision à défendre dans les modules d'enseignement et aussi concernant la création de postes d'emploi». Evoquant la coopération avec la maison d'entrepreneuriat, le vice-recteur des relations extérieures a indiqué que le conseil scientifique de l'université Oran 2 a adopté l'année dernière un projet émis par la maison de l'entreprenariat pour la création d'incubateurs à l'université. Un projet qui sera mis en œuvre cette année. Il est prévu également un 2ème projet pour la création des start-up par les étudiants diplômés. Dans le cadre de la coopération avec les universités des pays étrangères, Oran 2 a signé 10 conventions avec des universités françaises, 9 conventions avec des universités espagnoles, une convention avec l'université allemande, 2 conventions avec deux universités autrichiennes, une avec l'université ukrainienne, une avec les États-Unis, une avec la Tunisie, une avec le Maroc, une convention avec le Sahara Occidental et une convention avec la Roumanie. C'est l'ensemble des conventions en une période de 5 ans, en plus d'autres projets de conventions prévus. D'autres formes de conventions nouvelles que l'université d'Oran 2 a commencé à fructifier l'année dernière, ce sont les programmes d'Erasmus. Des programmes qui permettent une mobilité pour les enseignants, les étudiants et aussi pour le personnel ATS. Des conventions ont été signées dans ce cadre avec l'université d'Alicante au département d'espagnol, avec l'université de Lille avec le département de sociologie et avec l'université de Budapest. Concernant les projets dont a bénéficié l'université d'Oran 2 cette année, le recteur a annoncé un budget conséquent attribué à l'université pour la réalisation de nouveaux projets dont le centre d'enseignement des langues, centre d'impression et d'audiovisuel,10 laboratoires de phonétique et une cellule d'écoute pour les étudiants en plus de la réception officielle de la faculté des langues et de la bibliothèque universitaire. Journal el watan du 24-09-2019![]() Université Oran 2 : Les inscriptions des nouveaux bacheliers par les chiffres A.E. K. 24 septembre 2019 à 9 h 05 min Le recteur de l’université Oran2, Abdelkader Abdelillah, a animé une conférence de presse ces derniers jours, pour faire le point, notamment sur les inscriptions des nouveaux bacheliers. Le recteur de l’université, Abdelkader Abdelillah, était entouré de tout son staff administratif, notamment Mme Mekakia, vice-rectrice de la pédagogie, chargée de tous les aspects d’inscriptions des nouveaux bacheliers et du suivi de la pédagogie à l’échelle de l’université, Mme Hind Belkheir, vice-rectrice des relations extérieures et de l’animation scientifique, mais aussi du vice-recteur de la post-graduation et de la recherche, du doyen de la faculté des sciences sociales, du doyen de la faculté des sciences économiques, sciences commerciales et gestion et du chargé de communication. En ce qui concerne les inscriptions des nouveaux bacheliers, on a appris qu’elles s’étaient déroulées du 2 au 8 septembre derniers, et le nombre de nouveaux bacheliers affectés à l’université Oran 2 est de l’ordre de 4454. Le plus grand nombre d’étudiants a été affecté à la faculté des sciences économiques, commerciales et sciences de gestion, avec un total de 1150 étudiants pour la première année. Cela dit, explique Mme Mekakia, «ce n’est pas un nombre définitif, car les inscriptions sont en train de se dérouler». Il précisera, par ailleurs, que le taux d’inscription enregistré par l’université pendant la période allant du 2 au 8 septembre était de 95%, quant aux 5% restants, il s’agit d’étudiants retardataires qui ne sont pas inscrits sur la plateforme, et qui sont en train de s’inscrire au fur et à mesure au niveau du centre d’inscription de l’université Oran 2. La faculté qui arrive en deuxième position de par le nombre d’étudiants est celle des langues étrangères, avec 180 nouveaux étudiants pour le français, 54 pour le russe, 94 pour l’allemand, 205 pour l’anglais, et 202 pour l’espagnol. Il est à rappeler que la licence du russe a été arrêtée en 2017, avant d’être réhabilitée. Le problème avec cette langue, nous explique-t-on, est qu’elle n’est pas enseignée au niveau des établissements secondaires, aussi, quand on l’affecte aux étudiants, ces derniers se contentent de faire de l’initiation, or, à l’université, on se targue de prodiguer l’enseignement supérieur, et non d’apprendre l’alphabet On nous assure, par ailleurs, que les inscriptions et les transferts continuent. «Ne sont concernés par les transferts que les bacheliers 2019, explique Mme Mekakia, car pour pour les étudiants dont le bac est antérieur à 2019, la plateforme de l’université a fermé le jeudi 15 septembre et sera rouverte exceptionnellement le 18 pour clôturer les demandes d’affectations. D’ici le 23 septembre, tout le monde devra avoir les résultats et son attestation d’inscription». Elle affirmera que les inscriptions se sont très bien déroulées, tant sur le plan technique que sur celui des moyens. «Ce qui a été bien, est que nous avions chaque jour un quota d’étudiants, qui avaient pris rendez-vous. Nous n’avons pas connu, cette année, le rush, quand tous les bacheliers venaient ensemble le premier jour pour essayer d’accomplir les inscriptions et le personnel se retrouvait débordé. Par ailleurs, il n’y a pas eu non plus de défaillance ou de pannes techniques». Il faut préciser aussi que la faculté de droit et de sciences politiques a recensé cette année 729 nouveaux étudiants, et le nombre d’inscrits au 17 septembre s’élevait à 708.
Journal el watan du 15-10-2019![]() Université d’Oran : Mohamed Moulfi présente son ouvrage sur la philosophie et la civilisation![]() 15 OCTOBRE 2019 À 9 H 00
Lors des journées scientifiques organisées récemment par l’université Oran II, Mohamed Moulfi a présenté son dernier ouvrage intitulé «Philosophie et civilisation, considération sur l’idée d’Occident» (L’Harmattan 2019)
L’ouvrage Philosophie et civilisation, considération sur l’idée d’Occident» (L’Harmattan 2019) de Mohamed Moulfi a été présenté samedi dernier par son auteur à l’ouverture des journées scientifiques organisées sous l’intitulé «Sciences et méthodes, un dialogue pour vivre ensemble» par le laboratoire LSSMP (systèmes méthodes et pratiques) dépendant de l’université Oran II. Le laboratoire est dirigé par Derras Chahrazed qui a présenté les grandes lignes de la manifestation étalée sur 6 jours et devant traiter de plusieurs sujets, une par jour, ayant trait au développement scientifique et des connaissances actuelles. Un aspect formation caractérise cet évènement qui ambitionne de participer au débat sur «la définition de nouvelles politiques et la détermination du rôle des sciences et de la recherche scientifique dans la concrétisation des notions de dialogue et du vivre ensemble.» En proposant une réflexion sur «l’idée d’Occident», sous entendant également une analyse du rapport à l’autre, l’ouvrage, d’autant plus qu’il est produit par un Algérien, supposé être d’une certaine manière un «non Occidental», s’inscrit dans cette thématique. Souarit Benamer qui a présenté l’auteur a retenu l’investissement de celui-ci dans la «bonne pédagogie» et salue l’avènement de cette «œuvre des idées». Mohamed Moulfi rappelle que son livre est l’aboutissement de cet enseignement, ponctué par l’ouverture en 2001 d’un magister sous l’intitulé «Philosophie et civilisation» et qui s’est poursuivi avec le souci permanent de la recherche et du débat autour de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Les origines de la construction de l’idée même d’Occident d’abord intimement lié à l’Europe et ses mythes fondateurs, les notions de culture, de civilisation, de progrès, de modernité de droit, etc. et leurs interactions ou leurs évolutions sont remises à l’ordre du jour à la lumière des réflexions d’un nombre de philosophes ou penseurs anciens ou contemporains. Kant, Hegel, Marx, Husserl, Heidegger, Deleuze, Derrida, Guattari, Foucault mais aussi, Condorcet (sur l’esprit humain), Pierre Legendre (textes marginaux de Freud), Hannah Arendt (sur «le droit au droit, celui-ci étant toujours en retard par rapport à la société») et bien d’autres sont évoqués méthodiquement dans l’intervention de l’auteur qui s’appuie également sur ceux qui ont théorisé le malaise de la civilisation et formulé des critiques internes, des diagnostics pessimistes allant jusqu’à considérer que «l’Occident a atteint son apogée et que le temps est venu de changer de civilisation». L’ouvrage d’Edgar Morin Europe, requiem pour une civilisation et celui de Michel Onfray, Décadence, vie et mort du judéo-christianisme en sont les exemples les plus significatifs. Au passage, l’intervention à l’ONU de l’ancien président algérien Houari Boumediene, à l’époque du non alignement, proposant des idées directrices d’un ordre mondial nouveau a été évoquée pour appuyer cette idée de refonte des pratiques et donc des concepts. Mais, dans sa réflexion, Mohamed Moulfi dit ne pas suivre les critiques internes formulées par les Occidentaux eux-mêmes. Il part du principe que l’Occident n’est pas aussi loin de l’Orient comme on a tendance à le croire ou en se limitant à certaines représentations (exotisme, émerveillement) et que l’Orient est aussi une construction (exemple des thèses sur l’occupation de l’Inde par les Anglais) qu’il faut revisiter. Il prévient des «pensées symétriques», c’est-à-dire celles qui consistent à penser uniquement en fonction de ce que l’autre pense. Une manière d’encourager la pensée autonome, affranchie des facteurs sclérosants qui l’empêchent de s’affirmer. «Certaines valeurs de l’Occident doivent nous appartenir mais doit-on les approprier ou non ? Je n’en sais rien», s’interroge-t-il en estimant par ailleurs que «les études postcoloniales sont à revisiter au même titre que les travaux d’Edward Said sur l’orientalisme, toujours enseignées notamment aux Etats-Unis et dont, selon lui, l’autorité bloque en quelque sorte les réflexions nouvelles». «Il faut les reprendre pour aller au-delà de ce qu’il a laissé comme thèses», suggère-t-il. Il conclut en paraphrasant Platon pour qui «tout ce que les Grecs ont reçu des barbares, ils l’ont transformé en fleurs». Journal l'expression du 21-10-2019![]() Commémoration du 80e anniversaire de l’exil républicain espagnol en Algérie ![]() L’ambassade d’Espagne en Algérie et les Instituts Cervantes d’Alger et d’Oran, vous invitent à la commémoration du 80ème anniversaire de l’exil républicain espagnol en Algérie, qui aura lieu dans les villes d’Alger et d’Oran. Trois journées seront dédiées à ce sujet, le 20 octobre à l’université d’Alger 2 et les 22 et 23 octobre à l’université d’Oran 2 et à la médiathèque d’Oran. L’objectif étant de rendre hommage à tout ce que « La Retirada », en français La Retraite de 1939 a représenté pour les exilés républicains espagnols, mais aussi pour les pays qui les ont accueillis. Cette commémoration est organisée par l’ambassade d’Espagne et les Instituts Cervantes d’Alger et d’Oran, en collaboration avec le ministère de la Justice d’Espagne, la Commission du 80ème anniversaire de l’exil républicain, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère de la Culture d’Algérie et l’Assemblée populaire communale d’Oran. La fin de la guerre civile espagnole et la défaite des républicains entraîna un important flux migratoire vers la France, l’Afrique du Nord et le continent américain. Ce fut La Retraite, une diaspora de masse estimée à quelque 480000 habitants composés de toutes les couches, sociales, politiques et économiques a fui l’Espagne. Beaucoup d’entre eux sont arrivés en Algérie à bord du Stanbrook, le dernier navire qui a pu quitter Alicante, le 19 mars 1939, pour transférer 2 638 passagers à Oran.
Journal le quotidien d'Oran du 24-10-2019![]() Commémoration du 80ème anniversaire de l'exil républicain espagnol: Vibrants témoignages sur «la retirade de 1939»
par K. Assia ![]() Après l'université Alger 2, l'université Oran 2 Ahmed Benahmed a abrité, hier, une journée d'étude dédiée à la commémoration du 80ème anniversaire de l'exil républicain espagnol en Algérie. «Sous le thème, la mémoire de l'exil espagnol en Algérie», ce séminaire a été une occasion pour revenir sur les différentes étapes et les moments forts qui ont marqué la Retirada de 1939, un évènement qui souligne le courage et les sacrifices de milliers d'Espagnols qui ont fui la dictature franquiste en abandonnant tous l'Espagne pour la démocratie et la liberté. Animée par des spécialistes et des experts venus d'Espagne, du Mexique, d'Algérie et de France cette journée a permis aux différents intervenants de connaître l'histoire et les conditions dans lesquelles s'est déroulé ce flux migratoire Nord - Sud. Lors de son intervention, le professeur Djamel Latreche a été très explicite quant à la géographie, l'origine et aussi l'histoire de l'exil espagnol en Algérie. Il précise à ce titre, que les habitants de Murcia arrivés à Oran représentaient la plus grande partie de l'émigration espagnole. Il rappelle également les régions d'où sont originaires ces familles. Prenant la parole, le professeur Juan Ramon de l'université d'Alicante est revenu sur le parcours graphique de la migration espagnole en se basant sur une étude graphique et en commentant des photos dont le tableau de la cathédrale de Tolède bien avant 1503. Dans ce registre, le conférencier rappelle l'engagement du cardinal espagnol Jisneros à vouloir libérer les Espagnols capturés par les Turcs et ramenés à Oran où ils ont été emprisonnés à Mers El Kébir. D'autres images témoignant de la contribution des Espagnols dans le développement de l'agriculture ont été aussi commentés à l'occasion. «Les travailleurs espagnols ont travaillé la terre et ont souffert à cause d'une épidémie», dira-t-il. Tout en mettant en exergue leur rôle dans le développement des pays hôtes, l'intervenant a précisé qu'en 1887 seulement 4.000 Espagnols ont été naturalisés Français. Par ailleurs, dans son intervention le spécialiste Juan Martinez souligne les conditions d'évacuation des exilés. La fin de la guerre civile espagnole et la défaite républicaine entraîna un important flux migratoire du Nord vers le Sud avec l'arrivée, dès février 1939, de milliers d'exilés espagnols en Algérie. Ce fut la «Retirade de 1939» beaucoup d'entre eux sont arrivés en Algérie à bord du Stanbrook, un navire charbonnier britannique et qui avait quitté le port d'Alicante le 19 mars 1939 avec à son bord 2.638 passagers à destination d'Oran. Ce bateau est un navire mythique, dira le conférencier. Parmi ces passagers, des ministres, des miliaires, des agriculteurs, des ouvriers, des femmes au foyer et des enfants. Ces derniers sont restés en mer 22 heures pour enfin atterrir à bon port. 15.000 autres sont restés au port d'Alicante et n'ont pas pu atteindre les côtes algériennes. D'autre part, le contexte historique et les liens de proximité ont été mis en exergue par le professeur Wafa Elfekair qui a tenu à rappeler l'arrivée des exilés à Oran et leur hébergement dans des centres d'accueil devenus plus tard des centres d'internement. Parmi ces centres, l'ancienne prison d'Oran, le centre 2 de l'avenue de Tunis pas loin du quartier de Monplaisant à Oran. Celui-ci sera ouvert en avril 1939 et abrita quelque 353 exilés espagnols pour passer par la suite à 1.159 en mai de la même année.
Les conditions d'internement étaient difficiles poussant ainsi plusieurs internés à fuir ces camps. A vrai dire, des dizaines d'exilés ont été internés, dès leur arrivée, dans des camps à Oran, Relizane et Djelfa. C'est l'histoire de Gerardo Bernabeu dont le père est arrivé à Oran le 13 mars 1939 à bord du Ron wing. «Ce mécano graphique travaillait à Alicante avec mon oncle Liberto et étaient à la tête d'une activité florissante. En 1936, il s'est affilié au syndicat CNT soit la Confédération nationale du travail. Ils ont tous les deux contribué au regroupement des petites industries métallurgiques. A son arrivée à Oran, il sera interné dans un camp au sud d'Alger. Je suis arrivé en 1948 à rejoindre mon père qui mourut à Oran en 1964. Il fut enterré dans cette ville» confie-t-il. Notons que cette journée a été organisée par l'ambassade d'Espagne à Alger, les instituts Cervantès d'Alger et d'Oran en collaboration avec le ministère de la Justice espagnol, la commission du 80ème anniversaire de l'exil républicain, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le ministère de la Culture et de l'APC d'Oran. Elle a vu la présence de l'ambassadeur d'Espagne en Algérie, de l'ambassadeur du Mexique en Algérie du consul d'Espagne à Oran. Algérie presse du 29-11-2019![]() CÉLÉBRATION À ORAN DU 50È ANNIVERSAIRE DU DÉPARTEMENT D’ESPAGNOL
L’ambassadeur et le consul d’Espagne, assistent aux festivitésOrganisée par le Laboratoire de Recherche d’Ouvrages du supérieur(LAROS), sis à la faculté des langues étrangères au niveau de l’université d’Oran 2’ à Belgaid, et, initiée par le professeure Terki-Hassaine.I, une riche journée d’étude a été concoctée dans le cadre du 50è anniversaire de la création du département de la langue espagnole à Oran. A ce titre, cette célébration s’est déroulée ce mercredi 28 novembre, et ce, sous la direction d’un comité scientifique, composé entre autres de, Terki-Hassaine.I, Korso.K, Negaoui.S, Khiat.G, Ghlamallah.Z, Khelladi.Z, Moussaoui.M. Derrar.A, Choucha.Z, Mous.L, Bey-Omar.R, et Touil.K. En outre, une cellule chargée de la logistique et du suivi du programme figurant au menu des festivités, a été mobilisée par le département de cette langue, afin d’assurer un succès à ce 50è anniversaire. Ainsi, Mous.L, Ali Rahmani.K, Malki. S, Harrat.F, Benouda.Ch, El Fekkair.W, Bélahouel.N, Rekik.I, Bénali.N, Saad.Y, Bélarbi.Z, et, Kaabane.A, se sont acquittés merveilleusement de leurs innombrables taches et activités. Evidemment, la thématique du programme a tourné autour de la célébration du demi-centenaire de la création du département d’espagnol, et dont l’intitulé est « le département d’espagnol, 50 ans après (1968-2018)-Evolution, situation actuelle et perspectives de la formation en graduation et poste-graduation ». Parallèlement, cette journée a été une belle opportunité pour rendre un vibrant hommage à Emilio Sola Castaño, professeur émérite, exerçant à l’université d’Alcala de Henares, et acteur d’une grande contribution et de collaboration ayant touché l’évolution et l’expansion du département d’espagnol à l’université d’Oran. Concernant le contenu élaboré par le comité scientifique, il y a lieu de souligner entre autres, les disciplines enseignées au niveau du département d’espagnol, telles que la civilisation, la littérature, la didactique, et la linguistique. Les intervenants se sont penchés essentiellement sur les faits mettant en relief les circonstances autour desquelles avait été créé le département d’espagnol ainsi que son évolution jusqu’à nos jours. A ce sujet, des suggestions et des propositions ont été retenues dans le cadre de l’amélioration des méthodes de l’enseignement des spécialités énumérées ci-dessus. Inaugurant à 09 h l’ouverture de cette mémorable journée, M. Abdelillah. A, recteur de l’université ‘Oran-2-‘, entouré de M.Behilil. A, doyen de la faculté des langues étrangères, et de M El Korso.K et M.Terki-Hassaine.I, respectivement Directeur du LAROS et responsable de l’organisation de cette commémoration, souhaita la bienvenue à tous les assistants et invités, particulièrement à l’ambassadeur M. Calvo-Sotelo.F et au consul de l’Espagne à Oran, en l’occurrence M. Vermoet Hidalgo. Un vibrant hommage a été rendu à M.Neggaoui.S et M.Khiat.G, tous deux, professeurs au niveau du département d’espagnol à l’université d’Oran-2-, considérés à juste titre, parmi les premiers fondateurs de ce département, et, auteurs de nouveaux champs de recherche scientifique, en rapport avec l’enseignement de la civilisation et la littérature hispano-américaine. Ce duo ainsi que les illustres invités, dont l’ambassadeur d’Espagne en Algérie, le consul espagnol d’Oran, les directeurs de Cervantès d’Alger et d’Oran, et le professeur Emilio. S, furent honorés par des cadeaux symboliques. Soulignons que les ateliers installés après la cérémonie d’ouverture, étaient composés principalement d’enseignants et de doctorants (H/D) issus des universités d’Oran-2-, de Mostaganem, Tlemcen, Ain Témouchent, Laghouat, et d’Alger-2-. Avant de clôturer les travaux aux environs de 17 h 30, les communicants des universités présentes, ainsi que les organisateurs, reçurent des attestations de participation. Benouda Nordine.
Echo de presse 2018 :
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